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Affichage des articles du janvier, 2021

Petites histoires insolites du monde animal (1800's-1900's)

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  En lisant la presse ancienne, on tombe parfois sur des petites pépites qui méritent d'être ressorties de leurs écrins. Descartes , Malebranche et tous les autres partisans de l'automatisme des bêtes, auraient qualifié de fables les histoires qui suivent. Elles sont pourtant toutes  vraies et nous prouvent, une fois de plus, combien les animaux sont étonnants et combien nous devrions prendre exemple sur eux plus souvent.   La fidélité d'un chien - Vu dans  L'Impartial  du 24 septembre 1891. Au mois de mai 1890,  M. Lesgourgues, capitaine d'infanterie en retraite et chevalier de la Légion d'honneur  meurt à Pérignat (Ain).  Son chien, un épagneul appelé Black, suit le convoi jusqu'au cimetière d'Izernore.  Dès le lendemain, Black parcourt les quatorze kilomètres qui séparent Pérignat d'Izernore, franchit le mur du cimetière et va se coucher sur la tombe de son maître. Il fera ce parcours chaque jour, à la même heure, pendant plus d'un an. L'

Les pierres à légendes ou les curiosités géologiques naturelles du département de l'Ain

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  Le Bénitier à Cize-Bolozon. En 1925, E. Dubois, dans son récit Les monuments mégalithiques de l’Ain , cite un certain Désiré Monnier qui pensait que toutes ces pierres, (d’un poids atteignant souvent plusieurs tonnes), avaient été façonnées et posées ici et là par la main de l’homme, au nom de certains mythes ou croyances. C’est vrai pour le menhir de Pierrefiche à Simandre , quelques pierres à cupules et autres menhirs du coin, mais ce n’est évidemment pas le cas pour les énormes rochers que l’on qualifie aujourd’hui de “curiosités géologiques naturelles”. L’originalité et l’implantation de ces pierres sont, comme la qualification l’indique, complètement naturelles puisqu’elles ont été “charriées” par les glaciers, bien avant que l’homme ne fasse son apparition sur cette terre. Avec le réchauffement climatique, la glace s’est transformée en eau qui a entraîné l’érosion des calcaires et sculpté rives et rochers. André Chagny l’explique dans son ouvrage de 1927 : Les pays de l'Ain

Le menhir de Pierrefiche ou la Quenouille de Fée (Simandre-sur-Suran, Ain)

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  Dressé en bordure d’un champ de maïs nommé aux Pierres fiches ou Pierres plantées, le menhir mesure 3,80 m de hauteur, environ 0,50 m d’épaisseur et 1,30 m dans sa plus grande largeur. La pierre serait enfoncée de plusieurs mètres dans le sol.  Au départ, les pierres étaient au nombre de deux ou trois. Il y a eu des divergences de vues sur le fait de savoir si, avant la Révolution, il existait, au même endroit, deux ou trois de ces pierres plantées, également dénommées pierres levées, pierres fittes, ou pierres fiches. La chronique de Saint-Claude en cite deux. D'après l'étude de M. Tardy, il en aurait existé trois. Les pierres manquantes ont été renversées, brisées et enlevées, quelques années avant 1808. Elles étaient à une quinzaine de pas les unes des autres ; et toutes étaient absolument brutes, comme l'étaient initialement tous les menhirs, les dolmens, les portails druidiques. On a retrouvé au moulin de Tournesac (non loin du menhir, sur le Suran), deux tronçons de