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Affichage des articles du juillet, 2023

10 panneaux de signalisation sur cartes postales - Part I

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  Borne Michelin, Tenay, Ain. Col du Tourmalet, Hautes-Pyrénées, 1960s. Parking de nuit, La Mongie, Hautes-Pyrénées. Faux panneau Michelin dans le film Ni vu, ni connu , 1958. Aillon-le-Jeune, Savoie. La Léchère, Savoie, 1970s. Chantenay-Villedieu, Sarthe. Conseil aux skieurs et pub Byrrh, Haute-Savoie. Panneau à la sortie de Coutelieu (Ain), 1970s-1980s. Merci à Faustine pour cette photo. Châtillon-en-Michaille, Ain.

Quand la musique voyageait en valise ! La petite histoire d'un tourne-disque légendaire

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Marcel Teppaz (1908-1964) Archives du groupe de recherche et d’histoire de la Ville de Craponne. « Joue-moi de l'électrophone, j'ai envie d'entendre des airs joyeux ! », chantait Charles Trénet en 1972. Qu'il soit posé sur un buffet plaqué, une table basse en formica ou un tapis Flokati, ce tourne-disque portable trouve sa place partout, permettant à la musique de pénétrer dans les foyers français. Avec sa petite valise renfermant un haut-parleur dissimulé sous son couvercle, cet appareil connaît un succès fulgurant, contribuant à accélérer l'émergence de la culture pop. Marcel Teppaz, entrepreneur visionnaire et créateur emblématique, a donné naissance à l'un des tourne-disques les plus légendaires de tous les temps. Ce petit bijou technologique, connu sous le nom de Teppaz, a conquis le cœur des amateurs de musique et a laissé une empreinte indélébile sur plusieurs générations. Sa conception novatrice en forme de petite valise portable en a fait un compagnon d

Un restaurant insolite et éphémère à Ambérieu-en-Bugey en 1970

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  Le restaurant Grill-Avia en 1970. Dans la clandestinité, à partir de 1941, le Groupe Technique de Cannes, composé d'ingénieurs et de techniciens de la Société Nationale de Construction Aéronautique du Sud-Ouest (SNCASO), s'est attelé à la conception et au développement d'un bimoteur de transport. Après la Seconde Guerre mondiale, deux prototypes entièrement métalliques, équipés de trains d'atterrissage escamotables et propulsés par deux moteurs Gnome différents, furent prêts à voler. Le premier vol d'un de ces prototypes eut lieu le 26 février 1945. Diverses variantes équipées de moteurs différents furent développées, conduisant à la version définitive du SO.30 P 'Bretagne', qui effectua son premier vol le 11 décembre 1949. Par la suite, Robert Dumont, propriétaire d'une entreprise spécialisée dans la construction d'équipements de protection contre l'incendie à Ambérieu-en-Bugey (Ain), fit l'acquisition de deux SO-30 P-2 auprès du GLAM. Le

Sous nos pieds, l'Histoire ressurgit : les abris secrets de la Seconde Guerre mondiale enfouis sous Béziers

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  Abri 40 personnes, Béziers, novembre 2021. Vestige de la seconde guerre mondiale qui fut longtemps caché sous une plaque publicitaire. Au cours de travaux de réfection en janvier 2020, des ouvriers mettent au jour un remarquable témoignage historique : un abri antiaérien datant de la Seconde Guerre mondiale. Enfoui et condamné il y a 75 ans, le premier souterrain de 40 mètres a été révélé par une pelleteuse, à deux pas du boulevard de la Liberté. Une semaine plus tard, un second abri, situé tout près sous la place, est également dégagé. Ces galeries souterraines sont équipées de bancs en béton, de toilettes et de deux sorties. Voir photos sur  Twitter par la ville de Béziers ,  sur Midi Libre  et sur Ouest France  avec les toilettes . Ces abris antiaériens étaient autrefois essentiels dans le système de défense passif de la ville, avec la place Émile-Zola comme point de rassemblement de la population en cas d'alerte, ainsi que la place Montaigne à proximité et l'actuel bâtime

De l'oubli à l'immortalité : Félix-Clément Ducret, le premier résident éternel du cimetière qu'il a bâti !

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  Cimetière de Champfromier, février 2022. Que savons-nous de Félix-Clément Ducret, décédé le 30 mai 1897, à l'âge de 39 ans ?  Nous l'aurions probablement oublié, s'il n'avait été l'ouvrier qui construisit le cimetière de Champfromier (Ain) et surtout s'il n'avait été le premier à y être inhumé, à la tombe n° 1 ! La plaque de sa croix, à la ferronnerie élégante, porte : « Travailleur infatigable, il est venu le premier se reposer à l'ombre de ces murs qu'il avait construit ». Ayons une pensée pour lui la prochaine fois que nous franchirons la porte du cimetière. Sa tombe est la toute première à gauche de l'entrée, adossée au mur.