Dortan-la-Martyre, un village dans la tourmente en juillet 1944

 

Dortan incendié. Photo collection Gérard COSTER.

C’est après avoir lu quelque part qu’il existait un village martyr dans l’Ain que je me suis retrouvée à Dortan. Un coin où les pierres chuchotent encore des histoires de résistance et de douleur. Avec tous ces « braves gens » qui votent pour l'extrême-droite aujourd'hui – et dans l’Ain, ils sont nombreux, croyez-moi – il est salutaire de rappeler ce que les Allemands ont fait pendant la guerre. Parce qu’on a vite fait d’oublier, de tourner la page, de passer à autre chose. La preuve en est qu'aux dernières législatives, le RN a raflé 68 % des voix à Dortan. 68 % ! C'est la honte ! Comment peut-on oublier à ce point les leçons du passé et se laisser séduire par des idéologies nauséabondes ? À Dortan, les plaies sont pourtant encore visibles. Ce village est comme un livre d’histoire vivant, un rappel puissant que la liberté a un prix. Alors, si vous avez deux minutes et que vous n’êtes pas trop occupé·es à refaire le monde (ce qui ne serait pas de trop, soit dit en passant), laissez-moi vous conter l’histoire de Dortan-la-Martyre. 

Les troupes allemandes et leurs sbires ont laissé derrière eux une traînée de sang et de larmes en France, de l'invasion de mai 1940 jusqu'à la Libération, qui a eu lieu de septembre 1944 à mai 1945. Pas une catégorie de la population n'a été épargnée : hommes, femmes, enfants, civils, résistants, otages, Juifs, tziganes, handicapé·es... Tout le monde y est passé. Bien sûr, on se souvient surtout du massacre d'Oradour-sur-Glane avec ses 642 victimes, mais ce serait un crime d'oublier les autres boucheries de Maillé, Tulle, Ascq, Buchères, Dortan, la vallée de la Saulx et j'en passe. On pointe du doigt la Waffen-SS pour ces horreurs, mais d'autres unités allemandes et leurs acolytes français n'étaient pas en reste. La barbarie a atteint des sommets début 1944, surtout après que le général Hugo Sperrle a importé en France les méthodes sanguinaires appliquées sur d'autres fronts. 

Le massacre de Dortan, orchestré par les bourreaux du 5e régiment des cosaques, soldats de l'ombre dans les légions de l'Est de la Wehrmacht, a transformé ce paisible village français en un enfer sur terre. Entre le 12 et le 22 juillet 1944, l'horreur s'est abattue sur le bourg : trente-cinq âmes ont été arrachées à la vie (ou trente-six, selon certaines sources), dans un déchaînement de violence marquée par des viols et des tortures. Cette barbarie s'inscrivait dans le cadre de l'opération Treffenfeld, une sinistre entreprise visant à éradiquer les maquis de l'Ain, du Haut-Jura, des Glières et du Vercors. En somme, leur sale boulot consistait à étouffer la résistance dans l'œuf, à coups de feu et de flammes.

Dès le printemps 1943, plusieurs camps de maquis s'installent dans les environs de la petite cité, aux Sièges, à la Ferme de Revers, à Emondeau, Cize, et Granges. Entre le 8 juin et le début de juillet 1944, le secteur est provisoirement libéré. Le château de Dortan devient le PC du Maquis du Haut-Jura, dirigé par le capitaine Maurice Guêpe, alias « Chevassus ». Une partie de l'AS passe sous son commandement, l'autre sous celui du lieutenant Roland Rolandez, surnommé « Gillet ». Leur mission ? Défendre les accès à la cité depuis Saint-Claude et garder les ponts autour de Chancia. Une belle pagaille en perspective, mais les gars tiennent bon.

Le 11 juillet 1944, les sentinelles de la Résistance, planquées en bordure de la route de Jeurre, au Pont-Brada, aperçoivent l'arrivée des allemands en direction de Dortan. Ils viennent de Moirans, laissant derrière eux un sillage de ruines et de morts. Les habitants, entendant la canonnade, se réfugient dans les hauteurs et les bois environnants. Quelques-uns restent cependant, déterminés à protéger leurs biens. Toute la journée du 11 et la nuit du 12, les résistants s'accrochent comme ils peuvent. Les avions tournent en rond, les mitraillant sans répit, tandis que les mortiers pilonnent leur position. Lavancia brûle déjà, préfigurant l'enfer qui les attend. Les armes automatiques des résistants s'éteignent peu à peu. C'est la débâcle. Le village tombe aux mains des barbares. 

Pendant ce temps, au hameau de Maissiat, c’est la débandade. Soixante-douze personnes, femmes et enfants compris, sont raflées comme otages, menacées d'être fusillées si l'une d'elles venait à manquer à l'appel. Dix jours, parquées dans une grange, sans un brin de clémence, même pour les malades.  Céleste Uccelotti, un maçon avec une hernie, voit son état empirer. Les Allemands refusent de le laisser soigner. Il agonise toute la nuit et meurt au milieu de ses compagnons. On retire le cadavre le lendemain, sans ménagement.

Trois habitants d'Oyonnax, réfugiés au hameau de Vouais, sont abattus le 13 juillet : Raymond Peillon, 41 ans, son fils Robert, 15 ans, et Noël Gallety, 42 ans. Des femmes sont menacées de mort, brutalisées, et six d'entre elles sont violées. Une femme de 70 ans subit une tentative de viol. Alors que le soldat allemand essaie d'étouffer ses cris avec un édredon, elle feint l'évanouissement, ce qui la sauve : il abandonne son acte ignoble.

La gare de Dortan flambe. Dès midi, un avion déboule à ras des pâquerettes, balançant des bombes incendiaires sur les hameaux isolés et mitraillant les réfugiés planqués dans les bois. À « Sur la Roche », les premières victimes s'effondrent sous les balles nazies. À Dortan, les jeunes hommes ayant pris le large, ceux qui restent sont fusillés. L'Abbé Dubettier, 70 ans et presque aveugle, prévenu du danger, répond fièrement : « C'est mon devoir de rester. Je suis prêt ». Il est abattu devant son église. Georges Secrétant, 26 ans ; Henri Perrin, 64 ans ; Madame Elie Dupré, 67 ans ; Georges Collombet, 81 ans ; François Balfin, 66 ans ; Louis Colnet, 80 ans, subissent le même sort. Louis Colnet, en particulier, est retrouvé avec deux blessures par balles, l'une près de l'œil gauche, l'autre à la nuque. Son gendre, Marcel Hugon, 62 ans, raconte : « Je l'ai partiellement déshabillé. Il avait des traces de meurtrissures très marquées à la poitrine et sur le dos. Le bras gauche était presque entièrement sectionné ; seul un lambeau de chair le retenait. Les vêtements étaient également sectionnés par un coup de hache ou un instrument tranchant lourd : serpe ou hache ». Un massacre méthodique, orchestré avec une cruauté froide et délibérée. 

Un général allemand et sa clique s’installent au château pour diriger la fête macabre. Le pillage en règle du coin peut commencer.

La région de Dortan est un centre de tournerie sur bois, (jouets, échecs), travaillant surtout pour l'exportation. Les Allemands ne se gênent pas, ils démontent les machines et embarquent tout l'outillage. Des camions réquisitionnés, conduits par des chauffeurs français, font des allers-retours pour vider les usines. Ensuite, c’est au tour des maisons : bicyclettes, postes de TSF, fringues, tout y passe. L'argent et les objets de valeur sont raflés sans vergogne. Les femmes, pensant sauver l'essentiel dans leurs sacs à provisions, se font tout piquer par les nazis. Ils fouillent même les jardins pour déterrer l'argent caché. Et comme si ça ne suffisait pas, ils finissent par voler directement sur les personnes : bracelets-montres arrachés, corsages ouverts pour choper les bijoux dans les dessous féminins. Une vraie razzia, sans honte ni limite.

Les nazis s'introduisent dans les maisons, se saoulent et pillent tout, détruisant ce qu'ils ne peuvent emporter. Ils traquent les jeunes filles et les femmes, violant celles qu'ils attrapent. Quinze résistants, capturés par les Allemands entre Oyonnax et Echallon, subissent d'atroces tortures avant d'être sommairement enterrés le 20 juillet dans le parc du château. Les chauffeurs réquisitionnés par les Allemands entendent les cris et les gémissements des victimes. On les retrouvera méconnaissables, mutilés, après le départ des bourreaux. Le lendemain, vers sept heures, les Allemands mettent le feu au village à coups de grenades incendiaires. Le vent souffle en rafales. En un rien de temps, les bâtiments, bourrés de bois pour l'industrie de la tournerie, se transforment en brasier. À l'exception de deux maisons et du château, tout flambe sous le regard éperdu des habitants planqués dans la montagne. Les maisons se consument pendant des heures. Les Allemands ne quittent les lieux que le 22 juillet, une fois le village réduit en cendres. 

« Lorsqu'ils purent revenir, les réfugiés des bois et ceux du château eurent un spectacle lamentable ; il ne restait plus que des murs noircis de ce qui fut le village de Dortan. Dans les prés et les jardins piétinés, gisaient, épars, mille objets hétéroclites, cassés, abîmés, des vêtements déchirés, maculés, coupés afin qu'il ne soit plus possible de s'en servir », rapporte Madame Vincent.

Sur le château, les Allemands ont collé cette affiche :

« À LA POPULATION FRANÇAISE,

Quoique ce château servait pour les terroristes comme forteresse et refuge, les troupes d'occupation l'ont conservé, considérant que c'est un monument d'une valeur culturelle considérable.

LE COMMANDANT. »

Un cynisme sans borne.

Le 23 juillet 1944, on procède à l'exhumation des victimes du château. Dans un bosquet du parc, on découvre le corps du jeune Roger Poncet, de Belleydoux, déjà en état de décomposition avancée, rendant impossible la constatation des traces de torture. Près des bâtiments, quatre tombes renferment respectivement un, deux, trois et neuf corps. Parmi eux, le FTP Denis Dufour.

« Tous ces cadavres sont ceux de personnes torturées, déclare M. Jollet, Entrepreneur des Pompes Funèbres à Oyonnax. Quand on voit un crâne dont les maxillaires et l'os nasal sont en contact avec l'occiput, on peut dire qu'il ne s'agit pas d'un éclatement provoqué par un projectile. Ces lésions ont dû être produites au moyen d'un instrument lourd ou d'un rondin. Le nez était complètement écrasé, les oreilles décollées ; la face n'était qu'une plaie. Sur les quinze personnes dans ces fosses, j'en connaissais personnellement treize et je n'ai pu en identifier qu'une, grâce à la corpulence particulière de Louis Guillot. À quelques mètres des fosses, j'ai trouvé un cuir chevelu complet, un scalp avec tous les cheveux, taillé au couteau, ainsi que toute la peau d'une main, coupée à la hauteur du poignet, ressemblant à un gant retourné. La peau était translucide, les ongles restaient au bout des doigts. Toutes ces victimes avaient les mains ligotées derrière le dos, les liens avaient mis les os à nu, témoignage des luttes désespérées sous la torture. Les liens étaient encore en place, incluant du fil de fer pour une personne. Je les ai moi-même déliés. Les corps, datant de quarante-huit heures, n'étaient pas encore trop décomposés, permettant de constater les lésions. Les Allemands ont dû transporter les corps au moyen d'un fil de fer accroché aux chevilles, l'autre extrémité terminée par un palonnier, les traînant le long d'un chemin ensanglanté. La dernière victime portait encore le fil de fer et le palonnier. Naturellement, aucun objet n'était resté sur les victimes. Je me suis borné à recueillir des échantillons de vêtements pour identification. Treize corps sur quinze l'ont été jusqu'ici. Nous n'avons trouvé aucune trace de balles. »

Cette dernière constatation est confirmée par M. Vaucher, qui déclare : « Dans un but d'identification, les cadavres avaient été mis nus jusqu'à la ceinture, ce qui permet de constater l'absence de coups de feu, non seulement sur la tête, mais également sur le thorax. Les corps répartis en plusieurs fosses présentaient des signes d'asphyxie, si bien qu'on se demande s'ils n'ont pas été enterrés alors qu'ils étaient encore vivants ».

Voilà les horreurs perpétrées par ceux qui portent la haine des autres comme une seconde peau. Quand on lit cela, on se demande vraiment comment certain·es peuvent encore croire qu'un parti fasciste en France serait la solution. C'est comme vouloir éteindre un incendie avec de l'essence. Celleux qui ont souffert sous le joug de l’oppression savent bien que ce chemin-là ne mène qu'à la douleur et à la destruction. Croire en de telles idées, c'est cracher sur la profonde humanité qui devrait nous unir.

Aujourd'hui à Dortan, une stèle composée de la cloche endommagée de l'église rappelle les événements tragiques. D'autres monuments commémoratifs, tels que le monument du martyr et une stèle dédiée à l'abbé Dubettier, sont également présents dans le village.  Mais on dirait bien que ce devoir de mémoire ne sert plus à grand-chose, vu les mentalités qui refont surface. Comme si, malgré ces rappels poignants, certain·es avaient décidé de tourner le dos à l'histoire, préférant les raccourcis dangereux aux leçons d'hier.

Photo d’archive de Dortan après les incendies déclenchés par les Allemands, le 21 juillet 1944. (Crédits : © LTD / ARCHIVES MUNICIPALES D’OYONNAX)


La cité provisoire

En mars 1945 le préfet de l’Ain ordonne la construction d'une cité provisoire pour abriter les habitants sinistrés, en attendant la reconstruction complète du bourg (achevée en 1957). Parmi les sinistré·es, 130 personnes trouvent refuge au château de Dortan, tandis que d'autres sont hébergées ailleurs, chez des proches. La « cité martyr » est construite à 500 mètres du village. En novembre 1945, 650 sinistré·es s'installent dans cette cité construite en urgence. 

La démolition des ruines et la reconstruction de 141 maisons individuelles à Dortan durent dix ans. Mais avant que tout s'enclenche, le temps passe et rien ne se passe. Les habitants le font savoir dans un communiqué de presse via La Voix des Sinistrés.

La Voix des Sinistrés, 1er octobre 1947 (1)

Avant la guerre, le village se compose principalement d'immeubles locatifs de quelques étages, où les appartements sont souvent vétustes et exigus. Après la Reconstruction, ces bâtiments sont remplacés par des maisons individuelles, reconstruites par les anciens propriétaires des immeubles. La plupart d'entre eux optent pour des logements relativement spacieux avec des aménagements de confort moderne. Dortan est reconstruite dans le « style MRU » qui se réfère aux constructions réalisées sous l'égide du Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU) en France, après la Seconde Guerre mondiale. Ce style architectural est caractérisé par des bâtiments fonctionnels et solides, souvent assez cubiques, avec un parement en pierre sur les soubassements, ainsi que de façades et d'appuis de fenêtre en béton. Le MRU a été créé pour répondre rapidement aux besoins de logement et de reconstruction après les destructions massives de la guerre. Les bâtiments construits dans ce style étaient souvent simples et robustes, visant à maximiser l'efficacité et la durabilité. Ils incorporaient des éléments modernes tout en étant pragmatiques, répondant aux urgences de l'époque​. Ainsi, à Dortan, le « style MRU » se manifeste par des maisons imposantes et cubiques, avec des matériaux durables comme la pierre et le béton.

L'Hôtel de Ville

Le quartier de la Léchère



La cité provisoire de Dortan.  Photo DR


La cité provisoire est composée d'une cinquantaine de baraquements bâtis à la hâte. Elle est encore partiellement habitée aujourd'hui. La cité est organisée autour de trois grandes rues : rue du Stade, rue de la Bienne et rue de Biennant. Elle s'articule autour d'un noyau central où se trouve l'ancienne mairie entourée de commerces, de locaux associatifs et de clubs pour les habitants. Autour de cette place centrale, les parcelles abritent les baraquements d'habitation. Les bâtiments sont construits selon une architecture « en bande », chacun ne comportant qu’un seul niveau. La longueur des bâtiments varie en fonction du nombre de pièces qu’ils abritent. Certaines baraques peuvent contenir deux logements, chacune ayant une entrée distincte.

Ces constructions sont réalisées en parpaings, fabriqués directement sur place grâce aux ressources locales comme la rivière Bienne et la carrière. Le soubassement est enduit de ciment jusqu’à la hauteur des fenêtres pour prévenir les infiltrations d’eau. Le tout est couvert de tôle posée sur une charpente en bois, toiture progressivement remplacée par des tuiles mécaniques. L’isolation reste rudimentaire, se limitant à des plaques d’amiante au plafond.

À l’intérieur, les habitants bénéficient d’un évier en ciment, d’un poêle à bois dans la cuisine, de toilettes à l’intérieur, ainsi que de l’eau courante et de l’électricité. À cette époque, ces commodités modernes ne sont pas courantes dans tous les foyers d’avant-guerre. Le mobilier est fourni grâce à de nombreux dons des villages voisins et à l'intervention du designer René Gabriel. En 1944, le MRU lui demande de créer une gamme de meubles d’urgence, vendus aux sinistrés pour quelques tickets de rationnement. Il conçoit ainsi quatre pièces essentielles : un buffet, une table, quatre chaises et une armoire, des « meubles de sinistrés » simples, sobres, modernes et robustes.

En 2017, la commune de Dortan lance un programme visant à démolir une grande partie des baraquements, tout en conservant quelques maisons en tant que témoignages historiques de la Seconde Guerre mondiale. Ce projet a pour objectif de construire un nouveau quartier de logements plus modernes avec un bailleur social. Mais une association d'habitants se forme pour sauvegarder la cité. En 2022, la Semcoda envisage de tout racheter pour 1€ symbolique. En 2024, la cité est toujours là, mais pour combien de temps encore ? 

Sources :
Claude Morel / DVD-ROM La Résistance dans l'Ain et le Haut-Jura, AERI, 2013.
Musée de la Résistance en ligne
Massacre de Dortan sur Wikipédia
L'Eclaireur de l'Ain du 30 juin 1945
Patrimoine Auvergne Rhône-Alpes
Patrimoine Ain

(1) La loi Billoux du 28 octobre 1946, officiellement connue sous le nom de loi n° 46-2389, a été adoptée pour fournir une réparation intégrale des dommages subis pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette loi visait à corriger les insuffisances des textes élaborés par le gouvernement de Vichy, qui n'offraient pas une réparation complète et ne permettaient pas aux sinistrés de contester les décisions administratives sur les indemnités. Sous cette loi, l'État s'engageait à couvrir les dommages matériels et directs causés aux biens immobiliers et mobiliers par les hostilités. Elle instaurait des commissions cantonales et départementales pour évaluer et fixer les droits des sinistrés, garantissant ainsi un contrôle indépendant sur les décisions administratives​. La loi Billoux a joué un rôle crucial dans la reconstruction de la France après la guerre, en aidant à la réparation et à la reconstruction des infrastructures détruites. Plus de 6 millions de dossiers de dommages de guerre ont été déposés et instruits en France, témoignant de l'ampleur des destructions et de la nécessité d'une action gouvernementale coordonnée pour rétablir le pays. 

Dortan avant guerre

Boucherie-Charcuterie Rougement, Rue de Thoirette.

Le château

L'école de filles

Grand'Rue

 Le pont et la place

Place du Centre

La gare

Hôtel de l'Ecu de France

Rue principale

Fabrique de Diabolos - Usine Sève

Sortie des usines


Dortan après guerre





Dortan aujourd'hui













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