Plaques de cocher (Part I)

Montréal-la-Cluse (Ain)

Aujourd'hui on les appelle plaques de cocher, mais à l’origine ces plaques étaient désignées sous les termes de poteaux indicateurs (1833), tableaux indicateurs (1835), ou encore plaques indicatrices. Ces plaques étaient situées à une hauteur comprise entre 2m50 et 3 mètres de façon à être vues par les cochers, mais en réalité elles étaient apposées en fonction de l'architecture des habitations ou édifices qui les recevaient. Le 8 août 1846 Charles Henri Bouilliant dépose un brevet à la Préfecture de la Seine pour un "Genre de plaques d’inscription en relief". Il s’agissait de lettres en relief coulées (fond et lettres d’un seul jet) en fonte de fer, zinc, cuivre ou tout autre métal fusible. Jusqu’en 1861, tous les panneaux indicateurs  et les poteaux indicateurs avec des lettres en relief sortirent de sa fonderie. Son brevet lui assurait ce monopole pendant 15 ans. A partir de 1861, le brevet S.G.D.G de la fonderie Bouilliant tombant dans le domaine public, les fonderies françaises se retrouvèrent en concurrence pour proposer des plaques et poteaux indicateurs. Cette ouverture contribua à la diversité de la signalétique sur le territoire national, tant dans le contenu que dans le choix des matériaux. D’une manière générale c’est la fonte qui prédomina pour les plaques, le fer et la fonte pour les poteaux. En 1866, COL, un graveur de Clermont-Ferrand, dépose un brevet S.G.D.G concernant des « inscriptions sur zinc laminé montées sur fer galvanisé ». En 1870, il peaufine son invention en déposant un second brevet : « emploi du zinc blanc mât dans la fabrication des inscriptions ». La plaque en zinc laminé est née. De la même manière que les fonderies proposant des plaques en fonte, il déposera des dossiers dans les Conseils Généraux et emportera des marchés dans un nombre conséquent de départements. En 1908 apparaissent les panneaux Merci MICHELIN, en 1918 les Bornes d’Angles Michelin. Cette nouvelle signalisation correspond davantage aux modes de locomotion qui se développent, à savoir l’automobile. L’article 58 de l’Instruction Générale sur la Circulation Routière du 1er août 1946, déclare que les plaques en fonte ne seront pas renouvelées. (Source : plaquedecocher.fr)

Labalme-sur-Cerdon (Ain)

Tossiat (Ain)

Meyriat (Ain)

Vaux-en-Bugey (Ain)

Saint-Nizier-le-Désert (Ain)

Seyssel (Ain)

Cormaranche-en-Bugey (Ain)

Saint-Nizier-le-Désert (Ain)

Mât bi-plaques, Saint-Martin-du-Mont (Ain)

Pont-de-Chéruy (Isère)

Villeurbanne Cusset (Rhône)

Villeurbanne, Les Maisons Neuves (Rhône)

La Coucourde (Drôme)

En provenance du Tarn, Village des Brocanteurs, Tignieu-Jameyzieu (Isère)


Plaques de cocher Part II



Commentaires

  1. Les plaques sont-elles reparties dans toute la France ou principalement dans l’Ain et la vallée du Rhône ?

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    1. Bonjour ! Elles sont principalement dans l'Ain pour le moment. Mais je compte faire un autre article avec des plaques d'ailleurs (et encore d'ici !). Bonne fin de dimanche !

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